La concentration moyenne de cuivre dans le minerai extrait est passée de 4 % dans les années 1930 à 1 % aujourd’hui, une situation commune à d’autres minéraux.
— Ralentir ou pĂ©rir. L'Ă©conomie de la dĂ©croissance by TimothĂ©e Parrique
Les lectures de @_Christ_OF@diaspodon.fr
Science-Fiction, Japon, Humour, Polar, Science, Post-Apocalyptique, Fantastique, Histoire , Fantasy, Religion, Manga, Littérature Russe
Le Blog : post-tenebras-lire.net/
Aussi sur Babelio : www.babelio.com/monprofil.php?id_user=36660
This link opens in a pop-up window
40% complete! Post Tenebras Lire 📚 has read 16 of 40 books.
La concentration moyenne de cuivre dans le minerai extrait est passée de 4 % dans les années 1930 à 1 % aujourd’hui, une situation commune à d’autres minéraux.
— Ralentir ou pĂ©rir. L'Ă©conomie de la dĂ©croissance by TimothĂ©e Parrique
Les ailles collées est un roman de Sophie de Baere, publiée chez JC Lattès en mars 2022. Je l’ai vu passer dans la pile à lire d’un camarade sur BookWyrm, et la quatrième de couverture m’avait suffisamment intrigué pour me laisser tenter :
« Sa poésie à Paul, c’était Joseph. Et Joseph n’était plus là . » Suis-je passé à côté de ma vie ? C’est la question qui éclabousse Paul lorsque, le jour de son mariage, il retrouve Joseph, un ami perdu de vue depuis vingt ans.
Et c’est l’été 1983 qui ressurgit soudain. Celui des débuts flamboyants et des premiers renoncements. Avant que la violence des autres fonde sur lui et bouleverse à jamais son existence et celle des siens.
Roman incandescent sur la complexité et la force des liens filiaux et amoureux, Les ailes collées explore, avec une sensibilité rare, ce qui aurait pu être et ce qui …
Les ailles collées est un roman de Sophie de Baere, publiée chez JC Lattès en mars 2022. Je l’ai vu passer dans la pile à lire d’un camarade sur BookWyrm, et la quatrième de couverture m’avait suffisamment intrigué pour me laisser tenter :
« Sa poésie à Paul, c’était Joseph. Et Joseph n’était plus là . » Suis-je passé à côté de ma vie ? C’est la question qui éclabousse Paul lorsque, le jour de son mariage, il retrouve Joseph, un ami perdu de vue depuis vingt ans.
Et c’est l’été 1983 qui ressurgit soudain. Celui des débuts flamboyants et des premiers renoncements. Avant que la violence des autres fonde sur lui et bouleverse à jamais son existence et celle des siens.
Roman incandescent sur la complexité et la force des liens filiaux et amoureux, Les ailes collées explore, avec une sensibilité rare, ce qui aurait pu être et ce qui pourrait renaître.
Après un prologue où Paul retrouve son ami d’enfance Joseph le jour de son mariage, Sophie de Baere nous propose un récit en deux temps :
Le texte enchaine des chapitres très courts, parfois d’une ou deux pages à peine. Cela donne un rythme saccadé au récit, pas forcément désagréable, mais qui donne parfois l’impression que l’autrice a voulu éviter, maladroitement, de gérer les transitions. Malgré tout, l’écriture est fluide et j’ai eu du mal à lâcher le texte au fur et à mesure que j’avançais.
L’autrice aborde frontalement le thème du harcèlement scolaire et de l’homophobie et le fait très bien. C’est douloureux mais nécessaire, si ce n’est essentiel.
J’ai tout de même un regret pour la fin, qui m’a semblé un peu facile et tendre un peu trop vers le mélo à mon goût. C’est certes joliment écrit et émouvant, mais je ne suis pas convaincu que le récit devait nous amener jusque là .
Ce fut malgré tout une lecture plaisante, avec un roman bien construit et au style agréable. Sans doute pas le roman de l’année, mais une lecture sympathique que je ne regrette pas.
Voilà un auteur et une œuvre dont j’ai évidement entendu parlé depuis longtemps. Selon le 4ème de couverture, c’est « L’œuvre socle de la SF moderne, celle que tous les amateurs du genre ont lue ou liront un jour ». Rien que ça!
Mieux vaut tard que jamais, j’ai enfin sauté le pas, et je dois avouer que j’ai été immédiatement happé par le récit. La première partie nous plonge directement dans ce décor futuriste, où l’humanité a colonisé la Galaxie entière et où les voyages dans « l’hyperespace » sont aussi communs que nos vols long-courriers. Il faut atteindre la deuxième partie et les suivantes pour se rendre compte que les personnages ne sont pas le sujet le sujet principal de l’histoire. C’est bien de la Fondation elle-meme dont il s’agit, de sa naissance à son avènement. Son évolution, prévue près de mille ans à l’avance grâce au génie …
Voilà un auteur et une œuvre dont j’ai évidement entendu parlé depuis longtemps. Selon le 4ème de couverture, c’est « L’œuvre socle de la SF moderne, celle que tous les amateurs du genre ont lue ou liront un jour ». Rien que ça!
Mieux vaut tard que jamais, j’ai enfin sauté le pas, et je dois avouer que j’ai été immédiatement happé par le récit. La première partie nous plonge directement dans ce décor futuriste, où l’humanité a colonisé la Galaxie entière et où les voyages dans « l’hyperespace » sont aussi communs que nos vols long-courriers. Il faut atteindre la deuxième partie et les suivantes pour se rendre compte que les personnages ne sont pas le sujet le sujet principal de l’histoire. C’est bien de la Fondation elle-meme dont il s’agit, de sa naissance à son avènement. Son évolution, prévue près de mille ans à l’avance grâce au génie scientifique de la psycho-histoire, la verra succéder à un Empire, d’abord déclinant puis complètement décadent. Chaque partie nous fait faire un bon dans le temps, afin que l’on puisse observer les moments clé de l’histoire de la Foundation.
Ce premier volume m’a donné l’impression que l’auteur ne fait que poser les bases, et qu’on ne fait que gratter la surface d’une œuvre bien plus riche. On y retrouve de nombreux codes populaires du genre (et pour cause). Je trouve fascinant de se dire que le livre original a été écrit dans les années 40, à une époque où l’exploration spatiale était encore balbutiante. Il faudra attendre 10 ans après la publication du livre (1951) avant que le premier humain soit envoyé dans l’espace!
« C’est pas parce que je n’ai pas de cravate que vous pouvez me couper » : c’est en ces …
Il y a parfois des livres dont le titre dit tout, et celui-ci en fait partie. Ce roman raconte comment Lord Cochrane, marin de sa Royale Majesté (et accessoirement génie arrogant), est venu combattre Cthulhu à Fort Boyard peu avant la fin du règne de Napoléon. Le roman est un hommage à la fois aux récits du mythe de Cthulhu (avec ses créatures hideuses, ses moments de peur face à l'indicible réalité de la créature surgie des tréfonds du temps), et aux récits de guerre napoléoniens (avec ses soldats ayant subi le feu plus d'une fois, cet armement à la fois technologique et parfois un peu moyenâgeux). Ca forme un mélange d'autant plus curieux que Fort Boyard est maintenant associé, au moins dans mon imaginaire, au fameux jeu télé. Et voir ce fort reprendre son rôle de forteresse isolée en pleine mer est un changement des plus agréables. Malheureusement, le …
Il y a parfois des livres dont le titre dit tout, et celui-ci en fait partie. Ce roman raconte comment Lord Cochrane, marin de sa Royale Majesté (et accessoirement génie arrogant), est venu combattre Cthulhu à Fort Boyard peu avant la fin du règne de Napoléon. Le roman est un hommage à la fois aux récits du mythe de Cthulhu (avec ses créatures hideuses, ses moments de peur face à l'indicible réalité de la créature surgie des tréfonds du temps), et aux récits de guerre napoléoniens (avec ses soldats ayant subi le feu plus d'une fois, cet armement à la fois technologique et parfois un peu moyenâgeux). Ca forme un mélange d'autant plus curieux que Fort Boyard est maintenant associé, au moins dans mon imaginaire, au fameux jeu télé. Et voir ce fort reprendre son rôle de forteresse isolée en pleine mer est un changement des plus agréables. Malheureusement, le roman souffre de quelques défauts. D'abord, l'auteur y abuse de la forme feuilletonnante (à mon avis, il a au moins dû être publié en plusieurs parties). Il y a donc des redites régulières qui, au bout d'un moment, deviennent franchement agaçantes. Par exemple, quand l'auteur nous réexplique la bataille d'Aix pour la quatrième fois. Et puis, 400 pages sur ce qui aurait pu n'être qu'une nouvelle, c'est franchement beaucoup. J'ai eu une nette impression d'intrigue délayée, là où il aurait clairement fallu concentrer le récit, resserrer le plan. Et enfin, certaines annexes ne sont pas forcément utiles. Par exemple, la postface de l'auteur de quinze pages sur ses sources bibliographiques faisait un peu trop académique pour moi. Néanmoins, j'applaudis l'audace de la tentative d'hommage à ce marin illustre, mais je regrette quelques scories. Lisez-le si l'époque napoléonienne et/ou Cthulhu vous fascinent. Et dans l'idéal, lisez-le lors de vacances autour du perthuis d'Antioche. De l'ile de Ré au bout d 'Oléron, c'est à mon avis un environnement très propice pour cette lecture.
— L’homme qui fuit conserve sur le plus glorieux cadavre l’inestimable avantage de pouvoir encore courir !
Aujourd’hui, les taux de retour énergétique sont en baisse, surtout ceux des énergies fossiles. L’EROI (Energy Return on Energy Invested) pour la production mondiale de pétrole et de gaz est passé de 23:1 en 1992 (brûler 1 baril permet d’en extraire 23) à 33:1 en 1999 grâce à l’amélioration des techniques d’extraction, mais a ensuite baissé à 18:1 en 2005. En tenant compte des énergies fossiles et renouvelables, une autre étude constate que l’EROI du système énergétique mondial est passé de 7:1 en 1995 à 6:1 en 2018
— Ralentir ou pĂ©rir. L'Ă©conomie de la dĂ©croissance by TimothĂ©e Parrique
— Nous sommes dirigés par une force stupide qui ne sait rien faire par elle-même, à part confisquer les biens d’autrui. Bien mal acquis ne profite jamais, l’avenir ne présage rien de bon.
— J’ai toujours pensé que pour un homme le plus important, c’était son travail. J’ai trimé. Pendant vingt ans… Comme il se doit, vingt heures par jour. Et après ? Un puissant fait une bêtise, et tout se casse la figure. Ce n’est même pas intéressant d’en parler.
Ton absence est un roman de Guillaume Nail publié en 2022 aux Editions du Rouergue. Je l’ai vu passer il y a quelques jours sur le profil GoodWyrm d’un lecteur dont j’apprécie les avis et le résumé m’avait donné envie de le lire :
Ça fait comment quand on désire pour la première fois ? Quand la curiosité laisse sa place à l’attirance ? Quand toutes nos pensées vont vers un seul être ?
Le temps d’un stage BAFA, dans les lumières de l’été, Léopold s’éprend de Matthieu. Mais sa bande de potes, menée par Damien, un garçon dominateur et toxique, va très vite se mettre entre lui et son désir. Sous le soleil, l’ambiance s’épaissit et les tensions poussent le groupe au bord de l’explosion.
En apparence, cela pourrait sembler une histoire banale comme on en a déjà lu à de nombreuses reprises. Cela commence d’ailleurs comme on peut …
Ton absence est un roman de Guillaume Nail publié en 2022 aux Editions du Rouergue. Je l’ai vu passer il y a quelques jours sur le profil GoodWyrm d’un lecteur dont j’apprécie les avis et le résumé m’avait donné envie de le lire :
Ça fait comment quand on désire pour la première fois ? Quand la curiosité laisse sa place à l’attirance ? Quand toutes nos pensées vont vers un seul être ?
Le temps d’un stage BAFA, dans les lumières de l’été, Léopold s’éprend de Matthieu. Mais sa bande de potes, menée par Damien, un garçon dominateur et toxique, va très vite se mettre entre lui et son désir. Sous le soleil, l’ambiance s’épaissit et les tensions poussent le groupe au bord de l’explosion.
En apparence, cela pourrait sembler une histoire banale comme on en a déjà lu à de nombreuses reprises. Cela commence d’ailleurs comme on peut s’y attendre : Léopold est attiré par Matthieu qu’il vient de rencontrer mais il est tiraillé entre ce désir naissant et la fidélité à son groupe d’amis.
Malgré cela, j’ai été happé par ce roman. Peut-être en raison du style fluide et tranchant de l’auteur. Peut-être aussi pour ce petit quelque chose d’indéfinissable qui change un peu par rapport aux récits de ce genre. Le texte alterne des instants lumineux, porteurs d’espoir, et des moments plus sombres, empreints de mélancolie. L’équilibre est fragile, comme le lien entre Léopold et Matthieu. Quand la forme épouse le fond, c’est souvent bon signe.
J’ai dévoré les cent vingt pages de ce roman entre hier soir et ce matin, ce fut une parenthèse bienvenue dans une actualité difficile.
Les écosystèmes ne distribuent pas de bons points pour ceux qui font « de leur mieux », et ils n’ont que faire que nous soyons « relativement plus efficaces ». Pour changer le cours d’une crise écologique, il faut non seulement réduire l’impact total, mais le faire suffisamment vite.
— Ralentir ou pĂ©rir. L'Ă©conomie de la dĂ©croissance by TimothĂ©e Parrique
L’histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l’intellect ait élaboré. Ses propriétés sont bien connues. Il fait rêver, il enivre les peuples, leur engendre de faux souvenirs, exagère leurs réflexes, entretient leurs vieilles plaies, les tourmente dans leur repos, les conduit au délire des grandeurs ou à celui de la persécution, et rend les nations amères, superbes, insupportables et vaines. L’histoire justifie ce que l’on veut
— J’ai des amis, des chasseurs. Ils emmènent parfois des filles avec eux à la chasse… — Ah oui ? s’étonna Katia. — Oui… Ils les appellent des « épagneuls »
Et voila la saison 1 se termine.
Je ne vais pas trop divulgâcher mais autant vous le dire de suite : des mystères subsistent. Beaucoup de mystères.
7 épisodes pour un planète-opéra qui vous fera découvrir des civilisations disparues pour d’étranges raisons.
Les humains se sont répandus et cherchent la réponse à la question : « Pourquoi n’y a-t-il que nous ? ».
La société est outrancièrement capitaliste et l’humanité n’a survécu qu’en essaimant.
De la Terre, il ne reste rien.
Mais personne ne semble avoir compris la leçon : on pile, on ramasse et tant pis pour les restes d’une intelligence éteinte.
Le rythme est rapide et je m’aperçois qu’à part Alyssia, les autres personnages sont sommaires.
Et encore Alyssia garde une très grande part d’ombre.
En conclusion
La saison 1 est une mise en bouche. J’attends une saison 2 qui dévoile un peu plus ses cartes et développe …
Et voila la saison 1 se termine.
Je ne vais pas trop divulgâcher mais autant vous le dire de suite : des mystères subsistent. Beaucoup de mystères.
7 épisodes pour un planète-opéra qui vous fera découvrir des civilisations disparues pour d’étranges raisons.
Les humains se sont répandus et cherchent la réponse à la question : « Pourquoi n’y a-t-il que nous ? ».
La société est outrancièrement capitaliste et l’humanité n’a survécu qu’en essaimant.
De la Terre, il ne reste rien.
Mais personne ne semble avoir compris la leçon : on pile, on ramasse et tant pis pour les restes d’une intelligence éteinte.
Le rythme est rapide et je m’aperçois qu’à part Alyssia, les autres personnages sont sommaires.
Et encore Alyssia garde une très grande part d’ombre.
En conclusion
La saison 1 est une mise en bouche. J’attends une saison 2 qui dévoile un peu plus ses cartes et développe ses personnages.